Samedi 16 avril, retour à la maison !

Une escale à Paris et 5 heures de jetlag et nous voici à Marseille à 14h30 ce samedi.
Nous sommes déjà nostalgiques...
De l'immensité à perte de vue, du silence environnant ,des guanacos qui bordaient nos routes et nos pistes caillouteuses, de ce mélange presque irréel de paysages contrastés: tantôt steppe et désert,  tantôt montagnes,  lacs et forêts, de ce mémorable crépuscule sur le mont Fitz Roy, de cette excursion sur le glacier Perito Moreno, de la Cordillère des Andes sous le soleil d'automne et du champ de glace de Patagonie du Sud qui abrite plus de 300 glaciers,  de la Terre de Feu et du phare des éclaireurs qui marque la fin du monde, des empanadas qui faisaient le bonheur de nos pique-niques ( je n'ai pas encore bien lu la réforme pour le pluriel des mots composés) , du " dulce de leche" ( confiture de lait) qui a fait le régal de Guillaume à quasiment tous ses petits déjeuners, du "yerba mate", (thé amer qui infuse dans une tasse incurvée, boisson que tous les Argentins consomment à tous les coins de rue), des gens qu'on a rencontrés au gré du chemin et même, même...  De cette randonnée ardue dans Torres del Paine et des nuits froides sous la tente!!
Chili et Argentine, vous nous avez offert un beau spectacle pour les 30 ans de Guillaume.
Merci à tous ceux qui se sont aventurés avec nous au fil du blog...
Muchas Gracias por visitarnos !

Vendredi 15 avril, en route pour l'aéroport

L'hôte qui nous héberge via Airbnb nous a organisé un transfert privé vers l'aéroport international, et comme des grèves de chauffeurs de taxis sont justement prévues aujourd'hui, on prévoit bien large ! On arrive à 10h15 pour notre vol qui n'est qu'à 17h...!!!
L'attente est longue et les boutiques du Duty Free peu attrayantes... Bref il ne reste plus qu'à se détendre un peu au Starbucks Coffee avant d'embarquer pour 13h de vol...

Jeudi 14 avril, Buenos Aires en un jour !

Ça fait toujours un choc lorsqu'on a passé 15 jours en pleine nature et que l'on se retrouve propulsé en pleine ville, où ça grouille de monde et de voitures partout, où la pollution bat son plein et où les buildings ont remplacé les montagnes..
On est déjà nostalgique de la steppe patagonne. Mais on est vite dans l'ambiance, ici la danse de rue c'est le tango et c'est magnifique à voir !! Bon je n'essaie même pas de demander à Guillaume s'il veut qu'on prenne un cours... Je connais la réponse. Puis en chaussures de rando c'est tout de suite moins glamour qu'en talons aiguilles !! ;-(
Bref cette escale d'un jour nous suffira pour avoir un petit aperçu ! En plus nous sommes chanceux, c'est la seule journée ensoleillée de la semaine ! Par contre malgré les 22/23 degrés, il fait lourd car il y a un fort taux d'humidité !
Visiter une capitale n'a rien de reposant, outre le fait que ce soit bruyant et effervescent, on passe son temps à aller et venir d'un quartier à l'autre. La montre de Guillaume a indiqué que nous avions fait 20 000 pas, soit 17 km environ ! Entre autre, nous avons vu la Casa Rosada ( c'est comme la Maison Blanche sauf qu'elle est rose !), le palais de justice, le théâtre Côlon, la Plaza de Mayo et la Plaza Dorrego ( la plus vieille de la ville), l'obélisque et la rue piétonne Florida, le pont de la Mujer et les rives de Puerto Madero...

Mercredi 13 avril, transit vers la capitale argentine

Dernière matinée à El Calafate ( d'ailleurs c'est le nom donné à une baie locale) avant de rendre la voiture à la mi-journée et de prendre l'avion pour Buenos Aires dans l'après-midi. 

Bye bye la Patagonie et ses vastes étendues désertiques, ses plaines, ses collines telles des dunes, et sa steppe qui partagent le décor avec les montagnes aux sommets enneigés, les glaciers, les sommets de granite déchiquetés, les lacs bleu azur puis bleu turquoise. Bye bye moutons, vaches, chevaux, guanacos, flamants roses, renards, lapins et oiseaux en tous genres. Bye bye la neige, le vent, le froid... Bye bye la nature majestueuse et paisible...

Mardi 12 avril, lever de soleil sur le Fitz Roy

Le soleil se levant tardivement (8h28), nous décidons de nous lever un peu plus tôt pour contempler le lever de soleil sur le sommet du Fitz Roy... Le spectacle est magnifique,surtout que les autres campeurs dorment encore, donc on profite d'être seuls pour prendre notre petit déjeuner devant ce sublime panorama.
Il reste un peu plus d'une heure de marche pour finir notre rando. Et le soleil tape déjà, on pourrait presque sortir le tee shirt...
C'était un réel plaisir ces deux jours, 15 km de marche et 400 m de dénivelé...
Un arrêt pique nique avec les empanadas de la boulangerie du coin, au bord de la cascade de " Chorillo del Salto" et c'est l'heure de repartir vers El Calafate pour notre dernière nuit avant de prendre l'avion demain.
Pour finir cette aventure en Patagonie, on s'offre un bon resto, pour goûter le vin de Mendoza, des raviolis au crabe royal et un ossobuco maison. Et une tarte mi cuite au chocolat, un pur délice au point que Guillaume en commandera une deuxième !
Une pause culinaire bien appréciée... 

Lundi 11 avril, départ pour 2 jours de trek à El Chalten

On se retrouve au secteur nord du parc national Los Glaciares avec un beau soleil, et une température plus douce, le temps idéal pour randonner ! Fini la gore tex, la polaire, les gants !!
La vallée est magnifique et différente de ce qu'on a vu jusqu'à maintenant. On longe une petite rivière avant d'atteindre le point de vue pour admirer le glacier Piedras Blancas puis on poursuit jusqu'à la lagune Capri où on posera notre tente ( pour la dernière fois!).
La randonnée est bien plus facile qu'à Torres del Paine au Chili...Et les conditions climatiques aussi. On a même eu le temps de faire une petite sieste au soleil...
Au lieu de campement, on verra le soleil se coucher sur le Fitz Roy, qui culmine à 3405 m.

Dimanche 10 avril, en route pour l'Argentine à nouveau...

Aujourd'hui on repasse la frontière argentine et un long trajet nous attend pour rejoindre El Chalten, environ 430 km, dont 70 de piste au travers de la pampa ( il vaut mieux avoir une ou deux roues de secours !), et 7 heures de route plus tard, nous y voilà, sans encombre. El Chalten, 1500 habitants, capitale nationale du trekking. En plein été il faut sûrement réserver son logement bien à l'avance mais là, on trouve facilement une jolie petite cabane toute équipée pour y faire escale...